Xavier Azalbert, France-Soir
Pour l'avocat américain Aaron Siri : "le gouvernement doit se retirer du marché des vaccins"
France-Soir, IA
Dans une interview exclusive accordée à France-Soir, l'avocat américain Aaron Siri, avocat associé du cabinet Siri & Glimstead, a partagé ses réflexions sur les défis actuels en matière de droits civils et de transparence gouvernementale aux États-Unis. Son cabinet, reconnu pour son implication dans les litiges liés aux vaccins, travaille sur des questions de transparence et de droits individuels depuis deux décennies. Il a livré un plaidoyer convaincant pour une refonte du rôle du gouvernement dans le secteur de la santé et les complexités rencontrées par le secrétaire à la santé Robert Kennedy Jr. Selon lui, le gouvernement devrait se retirer complètement de ce marché, y compris des vaccins à ARNm, et laisser les forces du marché opérer comme pour tout autre produit commercial.
Un plaidoyer pour la transparence : Aaron Siri, associé gérant du cabinet d'avocats Siri & Glimstead, est connu pour son engagement dans la lutte pour la transparence et les droits civils, surtout en ce qui concerne les litiges liés aux vaccins. Siri a souligné l'importance cruciale de la transparence, surtout dans le contexte des vaccins. Il a critiqué le manque d'accessibilité des données par les agences gouvernementales, citant des exemples concrets où il a fallu mener plus de 90 procès pour obtenir des informations essentielles. Selon lui, la résistance des agences à partager des données pourrait compromettre la confiance du public et la démocratie elle-même. « C'est ainsi que meurt la démocratie », a-t-il déclaré, soulignant l'importance de la transparence pour garantir la responsabilité des autorités.
app.videas.frUne position ferme sur le retrait du gouvernement : Aaron Siri n'a pas mâché ses mots en affirmant que « le gouvernement doit tout simplement se retirer complètement du secteur des vaccins ». Selon lui, les vaccins devraient être laissés aux entreprises privées, régulés par les forces du marché et de la responsabilité civile, tout comme les voitures ou les avions. Il a critiqué le fait que les gouvernements utilisent l'argent public pour promouvoir les vaccins et imposer des obligations, ce qui crée des conflits d'intérêts et nuit à la confiance du public.
Les implications des contrats de vaccination : Uun point crucial soulevé par Aaron Siri est la structure des contrats de vaccination, notamment aux États-Unis et en Europe, qui protègent les fabricants de vaccins contre toute responsabilité. « Ces contrats sont terriblement illibéraux », a-t-il affirmé, ajoutant qu'ils créent un « incroyable aléa moral ». Il a cité l'exemple de la loi PrEP aux États-Unis, qui rend très difficile pour les citoyens de poursuivre les fabricants de vaccins en cas de préjudice.
Les droits fondamentaux en question : dans un appel passionné à la défense des libertés individuelles, Aaron Siri a insisté sur l'importance du droit de refuser un produit médical obligatoire. « Si le gouvernement peut vous dire de prendre un produit pour participer à la vie sociale, alors à quoi servent vos droits ? » a-t-il demandé, soulignant que ce droit est fondamental et doit être protégé à tout prix.
Appel à l'action pour les Européens : Aaron Siri a encouragé les Européens à voter contre les politiciens qui ne respectent pas le droit individuel de choisir. Il a mis en garde contre les dangers de la censure et de la restriction des libertés, affirmant que « la solution à un discours qui ne vous plaît pas est davantage de discours, et non la censure ».
L'interview d'Aaron Siri met en lumière des questions cruciales sur le rôle du gouvernement dans le secteur des vaccins et l'importance de la transparence et des droits individuels. Son message résonne comme un appel à l'action pour ceux qui croient en la liberté de choix et en la responsabilité des gouvernements envers leurs citoyens. « C'est le public qui devrait vraiment détenir le pouvoir », a-t-il conclu, rappelant que dans une véritable démocratie, le gouvernement doit travailler pour le peuple, et non l'inverse.
Ce debriefing a été préparé avec les lecteurs de France-Soir et les membres du bureau de l'association BonSens.org afin de répondre aux questions essentielles qu'ils se posent sur ce qui se passe aux Etats-Unis.